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Comprendre le fonctionnement de l’accord GPEC est un prérequis pour toute entreprise qui décide d’y adhérer. Dans cet article, nous nous efforçons de présenter une représentation précise de l’accord et d’aider nos lecteurs à décider si la GPEC est un bon investissement pour leur entreprise.
Elle permet de :
Toute entreprise quelle que soit sa taille est concernée par la GPEC, et tous les salariés de l’entreprise peuvent être concernés par des mesures de GPEC.
Est-ce obligatoire ? 🤔
Les entreprises employant 300 salariés ou plus (et les entreprises ou groupes de dimension communautaire employant au moins 150 salariés en France) ont l’obligation d’engager des négociations sur ce thème au moins tous les trois ans. Celles de moins de 300 salariés peuvent bénéficier d’un dispositif d’appui-conseil et d’une aide financière de l’État pour élaborer un plan de GPEC. Le plan de développement des compétences de l’entreprise doit s’articuler avec la GPEC.
La négociation sur la gestion des emplois et des parcours professionnels et sur la mixité des métiers doit porter sur :
Le déroulement de carrière des salariés exerçant des responsabilités syndicales et l’exercice de leurs fonctions.
Un bilan est réalisé à l’échéance de l’accord.
L’entreprise réalise d’abord un diagnostic complet de ses métiers et des compétences détenues par les salariés, ainsi que des outils déjà utilisés dans le cadre de la gestion des ressources humaines (référentiels métiers, fiches de poste, grilles d’entretiens…). Elle peut s’appuyer, pour ce faire, sur les travaux de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications de sa branche.
Sur cette base, en fonction de sa stratégie à moyen et long termes et du contexte (économique, social, technologique, réglementaire…), l’entreprise réalise ensuite une projection des emplois et compétences futurs afin de mesurer les écarts avec l’existant. Pour cette étape, un accompagnement externe est souvent utile (coucou on est là ! )
L’entreprise définit alors :
Les entreprises employant moins de 300 salariés peuvent bénéficier d’une aide financière de l’État pour recourir à cet accompagnement. Généralement plafonnée à 50% du coût du consultant dans la limite de 15 000 € (12 500 € dans le cadre d’un projet collectif interentreprises).