métier d’architecte : passé, présent, futur
Si cette prédiction est vraie, il est essentiel pour les entreprises de pouvoir suivre l’évolution et la transformation de leurs métiers en temps réel afin de ne pas se faire dépasser ! C’est ce que nous allons essayer de résoudre ci-dessous.
Revenons tout d’abord à la définition d’un métier :
Le métier désigne le degré de maîtrise acquis par une personne ou une organisation du fait de la pratique sur une durée suffisante de cette activité (expérience et savoir-faire acquis, voire amélioration des pratiques si ce métier le permet).
Ce que nous pouvons remarquer dans cette définition est que l’évolution de l’individu peut être liée à l’évolution du métier. En effet si un individu a la capacité d’évoluer dans son métier, alors la somme des individus pratiquant ce métier peuvent le faire évoluer en tant que tel.
métier d’architecte : passé, présent, futur
A un instant T, un métier n’est donc que la somme des compétences détenues par l’ensemble des individus associés à ce métier. Donc un métier ne peut être défini qu’à un instant T, à T+1 sa définition sera déjà obsolète.
De fait, comment lier en temps réel la définition d’un métier avec la somme des individus qui y sont affectés ?
La matière première commune entre un métier et un individu est la compétence. Il est donc primordial d’étudier son évolution. Etudier un individu en fonction de son métier, ou un métier en fonction des individus qui le composent nous empêche de connaître les véritables causes et effets de leurs évolutions respectives.
C’est le serpent qui se mord la queue !
Pour suivre l’évolution d’un métier, il faut suivre l’évolution des compétences des individus qui le pratiquent, en les laissant exprimer toutes leurs compétences en tant qu’être humain et non pas uniquement liées a priori au métier.
Comment alors faciliter la déclaration d’un collaborateur sur ses compétences sans à la fois le laisser devant une feuille blanche et non plus l’orienter par la définition de son métier ?
Il serait impossible à une entreprise de proposer l’ensemble des compétences du marché, comme le code ROME par exemple. Cela désorienterait le collaborateur et rendrait la déclaration fastidieuse voire inefficace… Pour une entreprise, le meilleur compromis est de proposer à minima les compétences dont elle a besoin pour fonctionner dans chaque domaine au quotidien et ceci en respectant sa langue, sa culture interne. En d’autres mots, il faut constituer une place de marché de l’intégralité des compétences nécessaires au fonctionnement de l’entreprise, tout en laissant au collaborateur la possibilité de suggérer des nouvelles compétences à ce catalogue.
Si elles sont pertinentes ces dernières pourraient être “officiellement” ajoutées à ce catalogue, cela permettrait entre autre à l’entreprise de voir évoluer collaborativement son référentiel de compétences. Ainsi l’entreprise peut visualiser en temps réel la réalité des compétences associées à un métier grâce la somme des profils liés à ce dernier.
Conclusion :
Essayer de connaître un collaborateur par le prisme de son métier est une erreur, il faut pouvoir le laisser s’exprimer à travers l’ensemble de ses compétences ! Nous pourrons ainsi suivre facilement l’évolution des métiers par entreprise pour pouvoir suivre l’évolution du métier toutes entreprises confondues.
Vous pouvez vous désinscrire à tout moment à l’aide des liens de désinscription ou en nous contactant à l’adresse contact@elamp.fr.