La connaissance d’un individu est donc devenue l’une des clefs du modèle économique d’aujourd’hui et de demain. Pourtant dans les entreprises, cette
information sur le collaborateur est très faible : elles ne connaissent pas ou très peu leur Skill Data.
La Skill Data : Kézako ?
La Skill Data est toute forme de Data permettant de caractériser le potentiel de
réalisation et/ou de production de l’individu pour l’entreprise.
Le terme Skill Data est donc très large : Hard-Skills (Savoir-Faire), Soft-Skills (Savoir-
Être), Habilitations, relations Clients/Prestataires, envies de mobilité, aspirations…
Voici quelques exemples concrets :
- Coder en Java (Hard-Skill)
- Etre curieux (Soft-Skill)
- Avoir l’habilitation électrique B1 (Habilitation)
- Connaître le Directeur des Opérations IDF de SkillData SAS
(Relation) - Capacité à se déplacer en région Nord
(Mobilité géographique possible)
L’ensemble de ces informations devrait être connu de manière évidente pour l’entreprise, pourtant il existe très peu ou pas d’outils qui centralisent cette donnée cruciale.
Les entreprises vont devoir identifier et centraliser cette Skill Data afin de
valoriser son capital humain.
Mais où est donc la Skill Data ?
Rassurons-nous ! Cette Skill Data existe déjà en entreprise,
elle est simplement parsemée sur un ensemble d’outils et processus…
Voici quelques exemples de sources possibles :
- Auto-déclaration du collaborateur
- La définition des métiers
- La description des postes
- Le business plan des projets
- Le CV d’entrée des collaborateurs
- L’activité sur les outils de travail
- Les profils Linkedin
- La définition des formations proposées et suivies
- Le rapport d’évaluation annuel des managers
- Le partage d’expertise entre pairs
- Les groupes de discussion publics sur les réseaux sociaux
- Les outils d’évaluation permettant de valider les Hard-Skill et/ou détecter
les Soft-Skill
Qu’est-ce qu’on y gagne ?
La donnée a très peu d’utilité si elle n’est pas exploitée, la valorisation de la Skill Data apporte en outre de nombreux avantages à l’entreprise :
- Valorisation du collaborateur
- Accélération de sa recherche d’expertise
- Optimisation du staffing de ses équipes projets
- Personnalisation de son catalogue de formation
- Fluidification de sa mobilité interne
- Prédiction de ses métiers & compétences de demain (GPEC)
- Gestion automatique de ses habilitations
- Détection de Soft-Skills & Hard-Skills proches
- Optimisation de son WorkForce Planning
- Détection des recrutements à réaliser
- Simuler les pertes en compétences
- Prédiction des parcours de carrières
- Simulation d’objectifs stratégiques (Fusion, Acquisition, création d’une
nouvelle branche d’activité)
Conclusion :
Les gains sont multiples et il ne fait aucun doute qu’au vu de la criticité de
cette information pour les organisations, la valeur créée pour les collaborateurs
et l’entreprise dépassera largement les 11 € annuels.